Actualité
Dernières nouvelles : l'épidémie de Covid19 a suspendu provisoirement certaines procédures adoptives, la plupart des pays ayant fermé leurs frontières. Cependant, l'envoi de nouveaux dossiers est toujours active et une réouverture prudente et graduelle est en cours [septembre 2020].
- THAÏLANDE : Le Child Adoption Center a réduit ses délais d'attente à 2 ans. La gestion de l'adoption internationale à Bangkok est toujours celle des quotas. Amarna peut introduire actuellement des nouveaux dossiers qui feront partie des quotas.
- COTE D'IVOIRE : La Direction de la Protection de l'Enfant du ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant à Abidjan met en place les outils de la Convention de La Haye. Tous les enfants répondant à la nouvelle législation doivent passer par l'autorité centrale. Des enfants nous sont proposés dans des délais courts
- MADAGASCAR : une nouvelle direction s'est mise en place à l'Autorité Centrale de l'Adoption Malgache (ACAM) Cette autorité pratique la gestion de quotas. Amarna dispose encore de plusieurs possibilités cette année d'introduction de demandes d'adoption. La pratique de la convention DLH va prendre un chemin plus efficace.
- INDE : La nouvelle législation est d'application en Inde où un jugement d'adoption plénière est prononcé sur place. Nous attendons ses effets.
- AFRIQUE DU SUD : Le registre national (RACAP) mis en place augmente le nombre d'enfants proposés à l'adoption. La pays reste très ouvert à la proposition d'adoption comme mesure de protection à l'enfance isolé. Les deux institutions avec lesquelles Amarna collabore montre un grand dynamisme dans l'évaluation de l'enfant précarisé.
- BURKINA FASO : une dynamique officielle est en place avec plus de projection sur le devenir des enfants institutionnalisés, avec des recherches sur leur histoire et des formations pour les professionnels de l'enfance afin de ne pas laisser grandir les enfants dans les institutions.
- Pour ce qui se raconte sur toute la problématique : de manière générale, avant de répandre des informations douteuses et invérifiables, CONSULTEZ VOTRE OAA ! Elle est régulièrement tenue au courant par ses autorités de tutelle et par les autorités des pays avec lesquels elle collabore. Elle répercutera toutes les informations reçues.
- L'Autorité Centrale Fédérale (ACF) : Cette autorité mise en place suivant les principes de la Convention de La Haye intervient à plusieurs étapes dont celle de la communication du jugement d'aptitude à adopter provenant du tribunal de la Famille transféré à l'Autorité Centrale Communautaire (ACC) et dans la reconnaissance de l'adoption de l'enfant. Fonctions importantes à la fin de votre procédure : l'ACF fait une reconnaissance provisoire d'une décision étrangère établissant une adoption afin de permettre à l'enfant de recevoir un visa et cette autorité centrale donne lors de l'établissement de la reconnaissance définitive (après remise à l'ACF par les parents de tous les documents originaux nécessaires) une attestation d'enregistrement pour l'administration communale. Celle-ci inscrit sur les registres de l'état civil l'adoption plénière ou simple et la naissance (si l'acte existe), ainsi que la nationalité belge de l'enfant. Ce qui représente un avantage dans la rapidité de l'exécution.
- Vous trouverez ici un sujet de discussion qui nous a particulièrement intéressés, amusés ou agacés. Nous espérons que cette rubrique rencontrera du succès !!!
Nouvelles de l'adoption internationale dans le monde : situation générale
- Euradopt ( fédération des services d'adoption agréés européens) indique que tous les organismes d'adoption voient en ce moment le nombre d'adoptions se réduire une fois de plus, tout en constatant que le nombre d'enfants orphelins et abandonnés n'a pas diminué. Il est vrai nombre important d'enfants institutionnalisés dans le monde qui devraient - comme beaucoup le souhaitent - avoir un projet de vie dans les 6 mois de leur placement : retour en famille, placement en famille d'accueil, adoption nationale, adoption internationale. Il est remarqué par les intervenants sociaux qu'un grand nombre d'enfants dans les institutions sont en attente d'une étude sociale sur leur devenir afin de pouvoir statuer sur leur sort. Sans cette enquête sociale, les enfants sont oubliés et échappent à toute solution autre que celle d'une longue institutionnalisation. Cette évaluation essentielle de la situation de l'enfant devrait apporter des solutions à la réintégration de l'enfant dans un milieu affectif qui évitera à l'enfant la lente confiscation de son enfance. L'Autorité Centrale Communautaire et les OAA dans leurs relations avec leurs homologues dans les pays d'origine s'exercent à répondre à l'attente de tous ces enfants en réunissant éthique, préservation de l'enfant et réalisme des pratiques. L'ACC entretient une coopération sociale étroite avec les différents responsables de certains ministères sociaux afin de collaborer dans la recherche d'une solution pour l'enfant isolé et pour que l'adoption soit choisie à la place de l'institutionalisation au long terme.
La politique d'adoption est différente dans chaque pays et explique sans doute la raison du nombre d'enfant en diminution actuellement. Pays qui décident pour raisons politiques de restreindre la sortie de leurs enfants en adoption internationale, pays qui décident de modifier les quotas d'enfants pour l'adoption, pays qui cherchent d'autres solutions à l'enfance institutionnalisée, pays qui ont augmenté l'adoption nationale par une politique plus soutenue à la famille, pays qui interprètent de manière erronnée la Convention de La Haye, pays qui décident l'institutionnalisation comme solution quasi-universelle à l'abandon. En Belgique, le partage rigide du pays en communautés apporte peu de flexibilité au placement des enfants qui ne peut se faire à travers toute la Belgique. Il y a un manque d'adoptants pour tous les enfants plus grands, en fratries, en demande spécifique que tous les organismes plaçaient auparavant. Les limites de certains jugements peuvent se montrer contre-productives pour le placement des enfants en fratrie, dans une famille de plusieurs enfants ou pour des enfants plus âgés.Y a-t-il un inconfort à l'égard de la procédure dite plus lourde ? Y a-t-il une peur des difficultés surdimensionnées liées à l'adoption dans le discours de certains professionnels ?
CONVENTION SUR LA PROTECTION DES ENFANTS ET LA COOPÉRATION EN MATIÈRE D'ADOPTION INTERNATIONALE
...Article 9
Les Autorités centrales prennent, soit directement, soit avec le concours d'autorités publiques ou d'organismes dûment agréés dans leur Etat, toutes mesures appropriées, notamment pour:...
b - faciliter, suivre et activer la procédure en vue de l'adoption...